Un grand bonhomme, ce photographe
J’ai eu plusieurs fois l’occasion de rencontrer Olivier Polet en reportage, et j’ai toujours été frappé par ce paradoxe : d’une part, son contact excellent avec les personnes qu’il photographie, et en même temps une capacité extraordinaire à se rendre invisible au moment des prises de vue, parvenant à se faire complètement oublier par ceux qu’il photographie, ce qui contribue de toute évidence à renforcer l’aspect frais et naturel des photos, comme si l’on y était. C’est le propre des grands photographes : allier une qualité technique époustouflante à une modestie, une pudeur et une discrétion vraiment étonnantes à ce niveau. Un grand bonhomme, ce photographe. Patrick Darmstaedter